viernes, 27 de abril de 2012



Rap cubain et français
La situation actuelle de Cuba peut se résumer dans la montée en puissance sécuritaire de l’État depuis l'arrivée du frère de Fidel au pouvoir; dans l’arrivée massive à la capitale des gens de la province, qui vivent dans une misère encore plus importante qu’à La Havane et qui sont connues comme “les Palestiniens”, car ils ne sont pas autorisés à vivre dans la capitale et sont comme des sans papiers dans leur propre pays; ou dans la haine de la jeunesse envers une clique de vieux tyrans qui ne leur offre pas d’avenir, pendant que les plus âgés se sentent trahis avec raison.

De plus, les salaires sont trop faibles et les prix très élevés. Il n’y a pas de librairies avec des livres mis à jour, donc le rêve révolutionnaire d’avoir un pays culturellement fort s’est écroulé. La télévision par satellite est interdite et on peut aller en prison si on la voit. La plupart des gens vivent dans des conditions très mauvaises, dans des bâtiments trop vieux, les connus comment nouveaux bâtiments qui datent vraiment des années cinquantes. Ils sont dans des quartiers pleins de rues avec les chaussées en mauvaises état, avec les égouts casés, avec peu d’éclairage public. On peut voir dans ces rues des personnes âgées sans une attention suffisante et aussi des fous qui marchent sans un but.

Malgré tout, des petites lueurs d’espoir existent. Une certaine critique part de la base, des jeunes, et se traduit dans des musiques de rap underground. Un bon exemple c’est le groupe Los Aldeanos (les villageois, pour qui l’alternative à Cuba doit partir de la base, du village). Ses chansons peuvent se voir sur un point de vue de la lutte contre la puissance établie. C’est ici où je veux faire le lien entre Cuba et la France, parce que, malgré que la France est un pays soi-disant développé, où existe la liberté, la culture et tout ça, il y a aussi des quartiers marginaux aux banlieues des grandes villes. Là les jeunes détestent aussi une clique de tyrans, peut être moins âgés, mais qui ne leur offre aussi aucun avenir, et comme a fait Sarkozy lors de sa carrière politique les a traités toujours avec mépris.

Naturellement là les musiques de rap underground sont croissantes aussi. Artistes comme Keny Arkana appellent les jeunes des banlieues à la lutte et ont recours à la haine du peuple pour résister contre le puissance qui les aplatit. Elle et d’autres musiciens comme Lexro, Sniper ou Blacko, parmi d’autres, sont les villageois en langue française.

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